« Isaac conduisit Rebecca dans la tente de Sara, sa mère ; il prit Rebecca, qui devint sa femme, et il l’aima » Genèse 24 :67

Le mariage est une institution divine qui fait rêver plusieurs à telle enseigne que lorsqu’il tarde, il devient un gros sujet d’inquiétude, de jeûnes et prières. Mais que faisons-nous de cette grâce une fois marié(e)s ? Puissent ces quelques lignes nous pousser à faire une introspection et à prendre de fermes résolutions qui honorent Dieu.

Isaac, fils d’Abraham, s’était marié dans le strict respect de la tradition juive et selon le plan de Dieu (Genèse 24 :12). Rebecca fut donc l’élue parfaite : elle était de la lignée d’Abraham, belle de figure, de très bonne moralité et vierge. Malgré cela, Rebeca était stérile. Isaac, qui avait 40 ans en l’épousant (Genèse 25 :20-21), a dû se lever dans la prière et 20 ans après, on l’appela enfin papa. On t’appellera aussi papa ou maman au nom de Jésus.

Etant enceinte, un phénomène étrange se produisit, poussant Rebecca à chercher la face de Dieu (Genèse 25 :22-23). Le Seigneur lui révéla alors, qu’elle portait en son sein deux nations antagonistes. N’aurait-elle pas pu informer son mari ! Les deux n’auraient-ils pas pu prier ensemble pour la direction divine ! Cette cachotterie a hélas, sonné le glas de la division dans ce foyer pourtant vieux de 20 ans. Isaac aimait Esaü et Rebecca, Jacob. Rebecca était même prête à mourir pour protéger et défendre son préféré Jacob (Genèse 25 :28, Genèse 27 : 13-17)

Chers lecteurs, c’est de cette même manière qu’après un mariage de rêve, il arrive que certains couples se méconnaissent. L’amour change de formes, de couleurs puis prend le portail. Les complices d’antan se muent en de dangereux ennemis. Vous est-il arrivé de sourire lorsque lors d’une cérémonie nuptiale, les tourtereaux surexcités s’échangent de vœux ? Un sourire qui sous-entend que les enfants s’amusent et que bientôt ils feront face à l’enfer du mariage. Est-ce comme cela que Dieu voit le mariage ?

Que sommes-nous devenus après ce beau mariage célébré avec honneur et faste ? Sommes-nous toujours marié(e)s ou déjà divorcé(e)s au fond ? Et quel est ce virus anti-harmonie au foyer que Jésus ne peut pas neutraliser !

Si le mariage est une institution bénie par Dieu, il est très combattu par Satan. Choisir d’identifier et d’assujettir les ennemis de notre mariage est la clé d’accès à notre jardin d’Eden. Décidons de pardonner, d’aimer et d’être heureux. Que Christ soit notre boussole.

Divine restauration !